« La mise en scène enlevée nécessite une performance à la fois physique et artistique. »
OUEST FRANCE
« Textes et mise en scène rendent un hommage de grande qualité aux grands auteurs francophones et sont une illustration idéale des programmes scolaires en vigueur. »
Son Excellence, ISSA ABOURHAMANE, Ambasseur de la francophonie
« Le succès de ses représentations a montré la grande pertinence du travail de comédien et de metteur en scène d’Arnaud Beunaiche. »
Madame LECLERE GUILLOMO, Principale du collège Majorelle, Marrakech (Maroc)
« Une écriture théâtrale à la fois ludique et pédagogique. »
Monsieur Stéphane GIRARD, Proviseur du Lycée Théodore Monod, Nouakchott (Mauritanie)
« Tout au long du spectacle, l’histoire paraît mystérieuse, peut-être perçue comme insignifiante jusqu’au drame final, horrible. Le public cesse alors de rire. Définitivement. Et s’inquiète. Vraiment. A voir absolument, pour être dépaysé. Doucement effrayé, aussi. »
Monsieur OLIVIER PRADEL,
Les Trois Coups
« La représentation laisse les spectateurs médusés, littéralement cloués sur leurs sièges, tétanisés sur place. On a pu entendre, au sortir de la salle des « Ce que j’ai eu peur ! » attestant ainsi de l’impact du jeu de l’acteur sur le jeune public, et de la force, encore actuelle, d’un texte du 19ème siècle. »
Monsieur DUBUS
Enseignant de Français, Briare
14 août. — Je suis perdu ! Quelqu’un possède mon âme et la gouverne ! quelqu’un ordonne tous mes actes, tous mes mouvements, toutes mes pensées. Je ne suis plus rien en moi, rien qu’un spectateur esclave et terrifié de toutes les choses que j’accomplis. Je désire sortir. Je ne peux pas. Il ne veut pas ; et je reste, éperdu, tremblant, dans le fauteuil où il me tient assis. Je désire seulement me lever, me soulever, afin de me croire encore maître de moi. Je ne peux pas ! Je suis rivé à mon siège ; et mon siège adhère au sol, de telle sorte qu’aucune force ne nous soulèverait.
Puis, tout d’un coup, il faut, il faut, il faut que j’aille au fond de mon jardin cueillir des fraises et les manger. Et j’y vais. Je cueille des fraises et je les mange ! Oh ! mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! Est-il un Dieu ? S’il en est un, délivrez-moi, sauvez-moi ! secourez-moi ! Pardon ! Pitié ! Grâce ! Sauvez-moi ! Oh ! quelle souffrance ! quelle torture ! quelle horreur !
Eligible au
MARIE RAGUENEAU. - Cet enterrement en pleine nuit était tellement émouvant…
LA GRANGE. - Tous ces gens réunis pour accompagner la dépouille de Molière jusqu’au cimetière Saint-Joseph… C’était un spectacle bien étrange.
MARIE RAGUENEAU. - Armande, elle-même, a été surprise d’une telle affluence pour des funérailles tenues secrètes.
LA GRANGE. - Tu as vu, elle a même dû jeter quelques pistoles à la foule des badauds pour leur demander de retourner chez eux dire une prière pour Molière !
MARIE RAGUENEAU. - Armande est une brave femme. Elle a dû supplier notre roi d’intercéder auprès de l’archevêque de Paris. Sans cela Molière n’aurait jamais été inhumé dans un cimetière chrétien…
LA GRANGE. - Et il aurait rejoint la fosse commune comme tous les comédiens. Je ne comprends pas pourquoi cette condition de comédien devrait nous condamner à l’Enfer éternel… Mais le temps presse, hâtons-nous de faire l’inventaire et de ranger l’atelier de la troupe. Il faut nous préparer à rejoindre le Théâtre de Guénégaud qui a accepté de nous accueillir. Mais pourquoi sommes-nous les seuls ici ? La Duparc et La Brie ne doivent-ils pas nous rejoindre ?
MARIE RAGUENEAU. – La Duparc ! La Duparc ! tu n’as plus que son nom à la bouche depuis quelque temps !
LA GRANGE. – Ne sois donc pas si jalouse, tu sais bien que mon cœur est tout à moi ! Aide-moi plutôt à plier ce drap .
MARIE RAGUENEAU. - Crois-tu que l’Illustre Théâtre va survivre à la mort de Molière ?
LA GRANGE. - Je ne sais pas. Madeleine Béjart qui avait créé la troupe nous a quittés, maintenant c’est au tour de Molière… Avec son décès, nous avons perdu un comédien mais aussi un auteur, un metteur en scène, un directeur de troupe. C’est à nous maintenant de perpétuer son œuvre et de la transmettre. Notre travail sera un hommage à notre maître.
MARIE RAGUENEAU. - Quand je pense à lui, je ne peux m’empêcher de le revoir sur scène… Argan aura donc été son dernier rôle… Mais pourquoi a-t-il tant insisté pour jouer le Malade Imaginaire, lui qui souffrait tellement de ses fluxions de poitrine ?
« Un spectacle enlevé, drôle et rythmé. » LA VOIX DU NORD
« La Compagnie Emporte-Voix, créée en 2004, ambitionne de défendre le patrimoine culturel français ainsi que la francophonie et cette compagnie se donne les moyens de son objectif. » OUEST FRANCE
« Arnaud Beunaiche met sa plume au service des programmes scolaires pour contribuer à l’apprentissage de la culture et de la langue françaises par les plus jeunes. »
Son Excellence, Monsieur FREDERIC BONTEMS,
Ambassadeur de France en Ethiopie
«Textes et mise en scène rendent un hommage de grande qualité aux grands auteurs francophones et sont une illustration idéale des programmes scolaires en vigueur.»
Son Excellence, Monsieur BOUBACAR ISSA ABOURHAMANE,
Ambassadeur de la francophonie
DU THEATRE POUR TOUS
Recueil de cinq pièces de théâtre
Auteur : Arnaud Beunaiche
10€ l’exemplaire (hors frais de port)
Format poche (11x18 cm), 306 pages, ISBN : 9782955573709
Olympe-sur-Seine, Merci Monsieur Molière, V comme Hugo, Complot Royal, Adjugé (presque) vendu !
Quels points communs peut-on trouver entre Molière, Zeus, Hugo, Vatel et Kandinsky? Une même envie pour un auteur dramatique de faire redécouvrir de grandes pages classiques, des oeuvres majeures, de belles histoires, drôles, romantiques ou tragiques.
A travers ces cinq courtes pièces de théâtre, Arnaud Beunaiche rend hommage aussi bien aux maîtres de la comédie, de la gastronomie que de l'art pictural.
S'instruire, se divertir, ressentir, comprendre l'autre et le monde... Le théâtre permet tout cela à la fois. Il participe aussi d'une culture commune, dernier rempart contre l'ignorance, la misère et la barbarie.
NOUVEAUX MONDES
Drame historique
Auteur : Arnaud Beunaiche
Préface : Aurélie Houdebert
5€ l’exemplaire (hors frais de port)
Format poche (11x18cm), 74 pages, ISBN : 978-2492146015
Suivi d’un dossier pédagogique sur les grands explorateurs.
Fernando de Triana s’apprête à embarquer avec Magellan pour un tour du monde périlleux. Il se souvient de ses deux voyages avec Colomb. Il rédige un journal intime dans lequel il est bien décidé à rétablir quelques vérités historiques... Vie à bord de la Santa Maria, esprit de conquête et d’aventure, rencontre avec les indigènes. Mais qui a véritablement découvert le Nouveau Monde ? Tout est une question de point de vue...
"Pleinemenent moderne, la pièce se situe au carrefour de deux genres en pleine expansion à la fin du XVème siècle et promis à un bel avenir : le récit de voyage autobiographique et le drame historique" (Aurélie Houdebert)
Zeus, sous les traits d’Edouard
Mais dites-moi, ma chère, connaissez-vous le charme de l'Olympe ? Une beauté comme vous, en d'autres époques, n'aurait pas manqué d'en fouler le sol et aurait mis bien des Dieux à ses pieds... Laissez-moi vous en décrire la splendeur.
Héra, sous les traits de Mélodie, qui s'assoit curieuse et amusée de l'entendre décrire l'Olympe
Je suis tout ouïe...
Zeus, sous les traits d’Edouard, rêveur
Les douze grands dieux de la Grèce habitaient donc sur l'Olympe, une inaccessible demeure. Montagne d'une masse imposante, l'Olympe était la cime la plus haute du monde grec. Sur cet Olympe radieux, chaque dieu avait son palais. On y goûtait une joie éternelle, se délectant donc de nectar et d'ambroisie. Vivant dans un bonheur constant, les dieux ne descendaient que rarement sur la Terre.
Héra/Mélodie, pour elle-même
C'était le bon temps...
Zeus, sous les traits d’Edouard
Parmi les divinités olympiennes, on comptait six déesses et six dieux. Zeus, leur chef suprême, Zeus, à la voix puissante, père des dieux et des hommes, maître de l'Ida, sauveur, protecteur des hôtes...
Héra/Mélodie
Oui bon, on a compris, Zeus quoi !
« Un spectacle de qualité, magnifiquement interprété. Les décors sont splendides. La représentation interactive était à la fois instructive et ludique. Un très bon lien entre les cours de français et d’histoire. »
Madame LAURENCE HANOUS,
Enseignante de français à Orléans
« Arnaud Beunaiche, auteur et metteur en scène, adapte avec talent ses pièces de théâtre aux différents publics en s’attachant à une interactivité très enrichissantes pour nos élèves. »
Monsieur JEAN-PIERRE PASQUIOU
Proviseur du lycée français de Djibouti
«La Compagnie Emporte-Voix, créée en 2004, ambitionne de défendre le patrimoine culturel français ainsi que la francophonie et cette compagnie se donne les moyens de son objectif. »
OUEST FRANCE
Le jour du grand départ avait été fixé au 3 août 1492. Une étrange excitation teintée d'angoisse nous avait tous envahis ce matin-là. Pendant la confession générale qui avait eu lieu sur le port, je me posais beaucoup de questions, sur ma vie future mais aussi sur ce personnage plein de mystères qui nous conduisait peut-être à notre perte. Mais l'assurance de ce Christophe Colomb, la dureté de son regard et la puissance de sa voix me rassuraient. Comme j'étais naïf ce matin-là sur le port de Palos ! Mais il n'était plus possible de reculer, déjà l'Amiral donna l'ordre d'appareiller. L'aventure commençait !
Très rapidement, il me fallut apprendre les rudiments de la navigation et croyez-moi, dans les premiers jours en mer, je m'égarais facilement à bord de la Santa María ! Les marins plus aguerris étaient rudes avec moi, sous prétexte que la moindre erreur mettait en péril la vie de l'équipage au complet. C'est pour cette raison qu'ils me donnaient des ordres que j'avais du mal à comprendre : « Affalez la vergue supérieure du mât de misaine ! » , « Briquez le pont arrière ! », « Déferlez les voiles latines ! ».
Je ne comprenais pas un traître mot à tous ces ordres, ce qui ne faisait qu'accroître la colère du marin qui me les hurlait. Mais par la grâce de Dieu, le matelot Alonso, lui-même au service d'un marin nommé Juan Rodrigues de Guinea, me vint en aide. Il prit le temps de m'apprendre tous ces mots qui m'étaient alors inconnus et qui allaient pourtant devenir pour les années à venir mon vocabulaire quotidien : mât de misaine, grand mât, mât de beaupré, haubans, vergues, cale, pont avant, gaillard, hune, ancre, gouvernail, proue, poupe, voiles latines, voiles carrées...
MADAME LOISEL - Cela m’ennuie de n’avoir pas un bijou, pas une pierre, rien à mettre sur moi. J’aurai l’air misère comme tout. J’aimerais presque mieux ne pas aller à cette soirée.
MONSIEUR LOISEL - Maintenant que la robe est achetée, enfin voyons Mathilde, tu n'y penses pas ! Tu mettras des fleurs naturelles. C’est très chic en cette saison. Pour dix francs tu auras deux ou trois roses magnifiques. Tu en mettras une là et deux autres là, par exemple.
MADAME LOISEL - Des fleurs ? Non... il n’y a rien de plus humiliant que d’avoir l’air pauvre au milieu de femmes riches.
MONSIEUR LOISEL - Il y a bien une autre solution...
MADAME LOISEL - Laquelle ?
MONSIEUR LOISEL - Des bijoux factices, qui imitent les vrais.
MADAME LOISEL - Tu n'y penses pas ! Non, je n'oserai pas m'approcher de qui que ce soit, j'aurais trop peur qu'on s'en aperçoive.
MONSIEUR LOISEL - Mais personne ne peut faire la différence.
MADAME LOISEL - Moi, je le saurais, je le sentirais, je ne penserais qu'à cela. Ma soirée serait gâchée. A quoi bon y aller dans ces conditions ?
MONSIEUR LOISEL - Je sais ! Que tu es bête ! Va donc trouver ton amie Mme Forestier et demande-lui de te prêter des bijoux. Tu es bien assez amie avec elle pour faire cela.
MADAME LOISEL, criant de joie - C’est vrai. Je n’y avais point pensé.
Dans les coulisses de la création
« De Paris à Addis Abeba. 100 jours pour créer La Parure »
Une série documentaire réalisée par Arnaud Beunaiche
« Un tourbillon d’émotions et d’humour… Une touche de modernité incroyable.
- C’est passé trop vite ! C’est génial le théâtre ! À quand une prochaine représentation ? - sont les phrases qui revenaient sans cesse dans la bouche des élèves. » LA NOUVELLE REPUBLIQUE
« Ce spectacle de théâtre prouve la richesse, la variété mais surtout la modernité des textes de Molière. Merci Monsieur Molière! redonne à la comédie classique des lettres de noblesse auprès d’un public qui n’est plus habitué à la langue du XVIIème siècle. C’est une invitation à (re)découvrir des textes aussi variés dans leur rythme, que dans leur sujet ou leur genre. »
Le Bulletin du Centre Culturel Français, Doha (Qatar)
« Un succès unanime, la vivacité de votre jeu, l'intérêt de vos textes et l'intimité avec le public ont captivé les adultes et fasciné les enfants. »
Madame BEATRICE DE ANDIA,
Présidente des amis d’Azay-le-Rideau
« Succès devant les élèves ! Les textes et les mises en scène d’Arnaud Beunaiche pour la Compagnie Emporte-Voix rendent un hommage de grande qualité aux grands auteurs francophones et sont une illustration idéale des programmes scolaires en vigueur. J’ai moi-même pu apprécié la grande qualité de son art en assistant à la représentation de « La Parure » de Guy de Maupassant. Ce spectacle démontre tout le sérieux, l'enthousiasme et la passion que manifeste Arnaud Beunaiche pour défendre la francophonie. »
Son Excellence, Monsieur BOUBACAR ISSA ABDOURHAMANE,
Ambasseur de la francophonie
« J’ai pu assister à la mise en scène de « La Parure » d'après Guy de Maupassant. Ce spectacle a reçu un accueil enthousiaste auprès du public. Je félicite la compagnie Emporte-Voix pour ce travail de très belle facture. »
Son Excellence, Monsieur FREDERIC BONTEMPS,
Ambassadeur de France en Ethiopie
LA PARURE
d’après la nouvelle de Guy de Maupassant
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Adaptation et mise en scène : Arnaud Beunaiche
Interprétation : Erwan Orain et Aurélie Frère ou Maroussia Henrich
Durée : 1h
Public : lycée
Thématique : « La nouvelle à chute. »
Tarif : 650€ jusqu’à 100 élèves
+ 6,50€ par élève supplémentaire
+ frais de déplacement (0,50€/km + péages)
Option débat : 75€ (30 minutes)
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Mathilde Loisel est une parisienne au foyer qui rêve d’une vie d’ostentation, de richesse et d’élégance. Son mari, petit employé du ministère de l’instruction publique, à défaut de pouvoir lui offrir cette vie rêvée, parvient à l’inviter à une soirée dansante au Ministère. De retour chez eux, elle se rend compte qu’elle a perdu la riche parure qu’elle avait empruntée à une amie... Commencent alors dix longues années de privation et de déchéance pour rembourser le bijou... Mais cela en valait-il vraiment la peine ?
Ce spectacle, joué en costumes d’époque restitue au plus près l’atmosphère de la nouvelle de Maupassant grâce à l’adaptation théâtrale de cette nouvelle à chute, dont l’action est située pendant l’exposition universelle de 1889. La fameuse scène de bal et l’interprétation du « Temps des Cerises », chanson écrite par Jean-Baptiste Clément en 1866 plongent le spectateur au coeur du drame.
Episode 1 : Écriture, 1ere lecture et 1ere répétition
Episode 2 : La direction d’acteurs
Episode 3 : Création costumes et chorégraphie
Episode 4 : Le décor et ses accessoires
Episode 5 : Jour J, dernier filage et soir de la Première
Plus de 6.500 spectateurs depuis 2019
France - Ethiopie - Maroc - Egypte - Djibouti - Kenya…
MENTIONS LEGALES : N° SIRET : 481.483.535.00037 - N° LICENCE DE SPECTACLE : PLATESV-R-2020-006106- Code APE : 9001Z